Institut Béarnais et Gascon

L’Institut Béarnais et Gascon est une association de loi 1901 dont l’objectif est de promouvoir la langue béarnaise et gasconne. Fondée en 2002, cela fait plus de 20 ans que nous travaillons à faire vivre la langue au travers d’activités variées.

Nous dispensons des cours à divers endroits de France, nous éditons des livres et nous organisons des événements divers autour de la langue et la culture gasconne.

ÉDITIONS IBG

Une maison d’éditions unique

L’Institut Béarnais et Gascon possède sa propre maison d’édition.

Nous proposons des livres pour tous.

Que vous soyez locuteur ou non, nos livres vous attendent.

Large gamme de livre

Romans, nouvelles, poèmes, livres pour enfants, livres documentaires… Vous trouverez votre bonheur ou des idées cadeaux à coup sûr.

Accessible à tous

Nos livres en gascon sont en version bilingue gascon-français. Certains comporte même des conseils de prononciation. La graphie que nous prônons est très accessible aux débutants.

Graphie authentique

Loin de l’uniformisation occitane, la graphie que nous utilisons est la graphie fébusienne. Nous mettons un point d’honneur à respecter la richesse de notre langue dans toutes ses variations locales.

Qualité et rigueur

Tous nos livres passent entre les mains de linguistes avant publication. Chaque année, des textes sont primés aux Jeux Floraux. Ils sont identifiés dans notre boutique.

Transparence

L’ensemble des revenus générés pas nos livres est reversé à notre association.
En achetant nos livres, vous soutenez nos actions pour préserver notre langue.

Paiement et livraison sécurisés

Le paiement est assuré via Stripe.
La livraison à domicile est assurée via Chronopost.

La Hoelhe

La hoelhe de l’IBG (« La Lettre de l’IBG ») est un magazine mensuel distribué à nos adhérents. Au programme, vous trouverez différents articles en rapport avec l’actualité régionales, des reportages, des textes en gascons et béarnais.

Si vous souhaitez la recevoir chez vous, vous pouvez adhérer à notre association.

Béarnais? Qu’éy aco?

La langue béarnaise est une langue romane ou plus précisément
aquitano-romane, née de la transformation du latin par les Aquitains
qui, selon César et Strabon, n’étaient ni gaulois ni celtes. « (Elle) a
été la seule langue officielle de la vicomté de Béarn pendant plus de
trois siècles, de 1347 à 1620, date de l’annexion à la France. »3
Les États de Béarn et certains notaires continuèrent à employer la
langue béarnaise jusqu’à la Révolution.
Le Béarn a été une ancienne souveraineté, associée au royaume
de Navarre. Il a donné deux dynasties à l’Europe : les Bourbons
descendants d’Henri IV et les Bernadotte sur le trône de Suède.

Les différentes graphies

L’I.B.G. a hérité d’une orthographe simple, aussi bien pour celui qui parle que pour celui qui ne parle pas encore le béarnais ou le gascon, une orthographe qui correspond, nous l’avons vérifié par des enquêtes, aux vœux des locuteurs natifs, une orthographe dotée d’une certaine souplesse afin de respecter les variantes locales chères aux locuteurs. C’est la graphie de Simin Palay (1874-1965), d’Andrèu de Sarrail (1896-1981) et de la plupart des écrivains béarnais et gascons.

Cette graphie trouve son origine en Béarn et plonge ses racines dans les textes les plus anciens (XIème). La première normalisation orthographique « moderne » du béarnais a été opérée par Vastin Lespy (1817-1897) et rendue publique par l’édition de sa « Grammaire béarnaise » en 1858. Lespy, professeur au lycée impérial de Pau (futur lycée Louis Barthou), a fondé sa normalisation orthographique sur l’étude approfondie des textes anciens du béarnais, lui permettant de dégager une graphie traditionnelle qu’il a cependant su actualiser et rendre accessible au plus grand nombre en prenant en compte l’évolution « naturelle » de la langue béarnaise. Une quarantaine d’années plus tard, le 1er avril 1900, la graphie de Lespy a subi à son tour une normalisation opérée collectivement dans le cadre de la toute jeune société félibréenne, l’Escole Gastoû Febus, sous la direction scientifique du linguiste romaniste, Édouard Bourciez (1854-1946), professeur à l’Université de Bordeaux. Un peu plus tard, en 1932, dans son monumental « Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes », Simin Palay introduit le dit « pointé » pour transcrire le [e] final atone.