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Catégorie : Actualités et communiqués
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Létre IBG n°63
Létre IBG n°63 de Yulhét de 2020

https://fr.calameo.com/books/003325773c123a992ada6

Editorial – Lettre n°63 – Juillet 2020
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Lou libe de la beude…
ESCOUTA

LEYE -
L’épopée du Béarn sur la Voix du Béarn
L’épopée du Béarn sur la Voix du Béarn (La Bouts de Noùstẹ)
Une émission hebdomadaire de Francis Théau diffusée sur la Radio La Voix du Béarn le MARDI à 21 heures 95.10 FM ou sur le site internet:
http://radio-voixdubearn.info/9.html
(rediffusions: le samedi à 11h15 et le lundi à 15h15)
Carte du BéarnLa 1ère émission avec le lien suivant en podcast sur Soundcloudavec le fichier avec le lien suivant (cliquer dessus):
https://soundcloud.com/joss-randal-146560376/epopee-du-bearn

Conférence organisée par l’Association Rando Réso Pyrénéen
Conférence le 12/03/2020 au centre Départemental Nelson Paillou à Pau.
Francis THEAU, doctorant à L’UPPA.
Cliché Pierre Martin

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Létre IBG n°62
Létre n°62 IBG- Abriu de 2020

Toute a gratis sus:
https://fr.calameo.com/read/003325773697ed16f70c2

IBG – MJC du Laü – 81 avenue du Loup – 64000 PAU – Tél. : 06 22 11 67 43 –
ibg.secretariat@orange.fr
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Dòu enta tout lou pèys
Dòu enta tout lou pèys
Û bielh arrepouè de noùste que dit : « Au gat bantat, la coude qu’ou cat. » Que y pensàbi aquestes dies, en espian à la telé la partide de balou de Madrid coùntre Lyoû. Aquet yoc nou-m enterèsse pas goàyre, més qu’abèn dit toute la semmane que lou Real de Madrid que gagnèré, e que bouli bède quin s’y poudè gaha. Lous especialistes que disèn qu’anabe gagna per 2 ou 3 à 0. Quaùques-üs, enta nou pas ha péne aus de Lyoû, qu’ous disèn capables de merca û but. Que calè béde aquet estade cougnit de moùnde, 70 000 cridassès qui sautaben, pressats de béde quin aquets pràubes yougadous bienguts de l’arribère dou Rhone e-s anaben ha glapa. Pràubes, quio, au pa d’aqueths miliounàris lougats à hoec d’aryén enta gagna la « Ligue des Champions ».
Ne seri pas boulut esta en place dous francés qui espiaben, tout souléts, eschourdats per lou hourbàri dous entours, estoufats en aqueth estade Santiago Bernabéu, palays dou fotbal, més tabé palays de la mounéde. Que-s y bén à fanègues camisetes, casquetes, charpes e banères dab lous noums dous màyes yougadous dou club reyau.Tan de gagnat! Au cap de chèys minutes, lou Ronaldo que merca û pun. Quoan de crits et de sauts, qu’at calè béde! L’aha qu’ère mau partit entaus francés.Bertat que lous yournalistes que-s y èren escaduts!
Toutû lous de Lyoû que-s demourèn au pòste, e you tabé au mé fautulh. Ne calè pas abandouna-us, per esta droumilhous. Lou téms que-s escourrè, puch l’estanguet de la partide e las reclames à la telé. Aquiu tabé lous milioûs que-s deben apiela, pas au pouchic dous espagnòus més au de la telé. La partide que tourna coumença, més arré toustém entaus francés. Nou demourabe qu’û quart d’ore de yoc, e tout d’û cop, lou Pjanic que tournabe la poulitésse au Ronaldo.
Û enta cadû! Chic de téms entaus de Lyoû si boulèn sauba l’aunou de la patrie, de Nouste Dame de Fourvière, de Guignol, dou Rhône et de la Saône. Que y arribèn! partide egale, û pun cadû, qu’abèn gagnat! Més lous àutes, pergut qu’abèn, e quin! Pergude la partide, e tabé la « Ligue des Champions «, la bente de las camisetes e casquetes dab lou noum dous grans yougadous dou club reyau qui-p hèn pensa qu’abét autan d’aunou coum eths quoan lous abet dessus.
D’aquére hèyte, la boussete dou Reyau que-s éy estadide e lous mèstes que-s en tesiquen. Que-s at biren coum pousquién! Per Madrid, qu’an troubat lou respounsable d’aquére benalèye. L’entraynur, coum hèn pertout.Lous yournalistes que l’an dit « Fuera! »Dehore! E au praube gat bantat, la coude qu’ou-s éy cadude!
Û DE LAS CADIÈRES, PUBLIÉ LE 23 MARS 2010
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/03/23/dou-enta-tout-lou-peys,129250.php
Le texte en format word (cliquez-dessus) : Dòu enta tout lou pèys
Le texte en format PDF (cliquez-dessus) : Dòu-enta-tout-lou-pèys
En complément un autre texte de Oéy en Biarn: Istoères de Pésque.

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Tros causits de Simin Palay
Amigues e Amics,
Hélas la plupart des cours sont arrêtés. Pour compenser j’ai préparé un texte et des exercices.
Boû die à toutes e à touts.
bc
Pour celles et ceux qui veulent travailler chez eux le texte de Simin Palay:
2020.02 – Tros causits 1 – En+ºo dou Palay – page 1
2020.02 – Tros causits 1 – En+ºo dou Palay – page 1 – esplics
2020.02 – Tros causits 1 – En+ºo dou Palay – page 1 – exercice 1
2020.02 – Tros causits 1 – En+ºo dou Palay – page 1 – exercice 2


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De “patois” à “langues régionales”…
De “patois” à “langues régionales”
Avant-propos
Cette étude est en grande partie la reprise d’une autre que j’ai diffusée quelque peu depuis mars 2015, « Le mot “patois”, histoire, étymologie, signification(s) ». Elle partait de ma réaction à un passage de l’article PATÉS (patois), du célèbre Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral (1886) :
« Brunetto Latini, le maître de Dante, dans son livre du Trésor, qui est écrit en français, appelle cette langue “le patois de France”. »
Dans le contexte intellectuel de l’œuvre de Mistral, c’était une façon discrète d’abaisser le français, comme pour riposter à ceux qui dépréciaient le provençal en le nommant « patois ». Au demeurant, le Languedocien Gabriel Azaïs avait été bien plus direct dans son Dictionnaire des idiomes languedociens (1863), où il glissait en note, p. XI de l’Introduction :
« (1) Brunetto Latini s’exprime ainsi dans le préambule de son Trésor : Chis liures est escris en roman selonc le patois de France. Notre langue méridionale n’a jamais reçu une pareille appellation à cette époque. »
Il me suffit alors d’ouvrir li Tresors de l’illustre Florentin pour constater que le mot « patois » n’y avait pas le moindre sens péjoratif (cf. § 5-2) ; cela me poussa à me documenter sur ce mot, et d’abord à relire l’article remarquable de Jean-François Courouau (2005), très prudent sur l’occurrence de patois chez Brunetto Latini. Les moyens qu’Internet offre aujourd’hui au chercheur me permirent alors d’aller plus loin, avec en particulier l’accès à des ouvrages relativement anciens que donnent Google, le site californien Internet Archive et Gallica, de la Bibliothèque nationale de France, ce dernier éminemment précieux en l’occurrence par ses manuscrits numérisés.
Je pus ainsi m’assurer des premières attestations de patois et suivre ses changements de signification déjà observés par J.-F. Courouau.
Or il m’est arrivé de repenser à la mention que je faisais de deux chroniqueurs byzantins des VIIème et IXème s., qui avaient usé avec le même sens, respectivement de Ἐπιχωρίῳ γλώττῃ « langue du pays » et de πατρώᾳ φωνῇ « voix paternelle ». Et de me poser la question : ces expressions n’étaient-elles pas bien plus anciennes ?
Je n’ai pas eu de mal à en trouver bien vite d’assez nombreuses attestations, dont les plus anciennes remontaient au Ier siècle avant notre ère. Et les sept premières faisaient référence au père, la référence au territoire n’apparaissant que dans la huitième, sur la fin de ce siècle ou au début du suivant, Ier de notre ère. Treize siècles avant Brunetto Latini, c’était donc en quelque sorte la préfiguration de patois, « langue du père », avec, très vite après, celle de l’expression synonyme « langue régionale ».
La présente étude commence donc par cette “préhistoire”. Puis je me transporterai dans les années 1260-1320 pour décrire les deux premières occurrences de patois telles qu’elles nous apparaissent dans les manuscrits d’époque, ainsi que le contexte social et linguistique tel qu’on peut le reconstituer, pour comprendre le mieux possible le choix de ce mot par Brunetto Latini et le sens qu’il lui donnait. Cela nous suggèrera l’étymologie la plus probable.
Mais il nous faudra quitter ces origines pour constater le sort ultérieur des idiomes de France et le sens souvent péjoratif que prit alors le mot patois chez les auteurs, conduisant à inventer une étymologie nouvelle, bien peu convaincante au regard de toute cette histoire. La conclusion nous fera revenir sur terre, dissipant les illusions que peut susciter le passage de « patois » à « langue régionale », mais en laissant quelque espoir, pour peu que l’on s’attache à mettre utilement en valeur ce patrimoine.
Lire l’étude de Jean Lafitte en cliquant sur le lien (format word):
J.L. – De “patois” à “langues régionales” V1
En complément l’ouvrage de A. Dauzat aux Editions des Régionalismes:

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Histoire du Béarn
Conférence « Histoire du Béarn » le Jeudi 12 Mars à 20h30
Une conférence ayant pour thème principal l’histoire du Béarn sera donnée le :
jeudi 12 mars à 20h30 au centre Nelson Paillou (salle 109)
12, rue du Professeur Garrigou Lagrange 64000 Pau.
Elle sera animée par Francis Théau, doctorant en histoire et membre de la Société des Sciences Lettres et Arts de Pau (SSLA).
L’intervenant évoquera l’histoire originale du Béarn, particulièrement riche avec les dates et événements les plus importants
Il expliquera l’initiative qu’il a prise de réaliser un récit historique allant des origines de la Vicomté de Béarn jusqu’à la date de son rattachement à la France, sous la forme d’une émission radio diffusée actuellement chaque semaine sur les ondes de « La Voix du Béarn » (95.10 FM).
L’intervention se terminera par un échange avec les participants.
L’entrée à la conférence est libre.
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NB : Le contenu intégral des 35 épisodes de l’émission radio sera prochainement gravé et distribué par l’Institut Béarnais et Gascon sous forme de CD.

Près de 80 personnes étaient présentes pour la conférence et la discussion, c’est dire l’intérêt de l’histoire locale pour la compréhension de notre patrimoine et de notre territoire.
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Yantot de la Castagnère à la hère
Yantot de la Castagnère à la hère*
Que ba ta la borde cerca-s lou betèth, que l’a labat, estrilhat, broussat. Qu’a lou coé lusén, lou mus umìde…qu’éy hèyt enta espia ! Estacat dap ûe beroye corde, que seguéch lou noùstẹ Yantot e que seran de dore au marcat – n’éy pas loégn lou Marcadiu de Nay – e la bèstie abituade à coùrrẹ e à pinna déns lou prat nou-s hè pas estira. Lou matî qu’éy càlmẹ. Nou y a pas encoère trop de moùndẹ e Yantot que-s en ba hica lou betèth à l’estacadé, yùstẹ daban lou Cabarét. Aquiu que-s yunten lous dou soum de Nay, de las Labassères, Brùdyes, Assoû permou que lou mèste deu Cabarét qu’éy badut per aquéth parsâ. D’aquiu enla que bedera lou betèth, que-s escalourira dap lou cafè qui n’a pas près lou téms de bébẹ à case e, tabé, de tourna trouba counechénces qui ne ban pas tarda d’arriba ; qu’éy die de hère…
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Adiu Yantot, quin te ba ? ci-u dits lou Pèy d’Esquilhouta, que y a bèth téms que nou t’èy bist ! Qu’ès bachat à pè ? You qu’èy prés l’autocar « La Coucure. » Qu’éy plâ aysit ; tè, sàbes, que-m hèy biélh.
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Tè, Momo, porte-ns û pintoû deu blanc e dus béyrẹs.
Lous dus amics que tringuen, qu’an de que counta-s : la guèrre, lou tribalh, las istoères deu bilàdyẹ, la politique… De batala que da sét ; que tournen bébẹ e que coupen la crouste ; pâ, paté, pus, roumàdyẹ. Dehore que y a maquignoûs qui biren autour dou betèth de Yantot, que toquen lous curroûs, las coéches. Cadû que bouleré esta lou purmè à poudé marcadeya lou betèth e ha lou boû aha… més nat mèstẹ au coustat ! Tan pis, que tournaran drin méy tar.
Au cap d’û téms, Yantot que couménce d’esta drin rouy, l’oélh esberit, que cante… Disna, youga à las cartes, tout aquero qu’aucupe lou brèspẹ. De la hére, arré nou-n a bist. Toutû que y abè moùndẹ per lou marcadiu : oéyt cafès sus la place enta bébẹ e ta minya, touts qu’abèn tribalh. Daban la maysoû coumune que y abè taulès de tout escantilh : mercerie, marchans de tistèths, d’esclops, de souliès, de bachère, paraplouyàyrẹs, marchans de harde, drapiès ! Las paysanes que benèn oéus, lapîs, pouréts ou guits… cerises ou poumes à la sasoû. Debath la hale, las legumàyrẹs, lous marchans de frute. Las arcardères que croumpaben lous oéus, e tourna-us bénẹ autalèu. Tout aco que hasè ûe mesclagne de coulous, d’aulous e de tapàdyẹ qui daben bite à la bile de Nay. Que miaben tabé mounéde permou que cade benedou que pagabe lou « plaçàdyẹ. »
De tout aco Yantot nou-n sabou arré : que-s ère drin adroumit, qu’abè tournat pinta, canta… Per la fî que-s lhebè coum poudou e que-s en tourna ta case.
La hémne que-s ère coutchade e nou digou arré. Que l’entenè à-s trebuca pertout, arrougagna … n’ère pas lou moumén de demanda noubèles. Noùstẹ Yantot que-s hiquè au lhéyt e qu’arroùnglẹ dinque-u matî. La hémne, lhebade, qu’abè hèyt lou cafè. Quoan arriba, esgarrissat, pas labat e lou ca entoupiat.
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E doun, e l’as plâ benut lou betèth ?
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Quin betèth ?
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Lou qui as miat au marcat.
Lou noùstẹ Yantot, d’û saut, que parti ta la borde… Nat betèth à la minyadére ! Tout bìstẹ, tout capot, qu’anè demanda au yéndre de l’ana mia à Nay…
Be y a dounc û Boun Diu entaus briacs : lou betèth qu’ère toustém à l’estacadé, daban lou Cabarét. N’abè pas bebut, ni minyat, qu’abè dechat las traces deu noû l’abè panat s’ou passàdye. Qu’abè dilhèu bruglat drin, més arrés nou l’abè panat !
De segu, Tantot que l’amia ta la quinzéne au marcat gros. Més n’anè pas bébẹ û cop que quoan esté benut lou betèth !
Yanéte deu Moulî
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*Texte primé aux Jeux Floraux de l’Institut Béarnais et Gascon
En rouge le fichier téléchargeable au format Pdf:
Yantot de la Castagne à la hére

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Théâtre béarnais avec Hubert Lux
La nouvelle parution de décembre 2019 (version bilingue, béarnais-français)
5 pièces de théâtre écrites par H. Lux et jouées à Lembeye (166 p.)



PRIX PUBLIC 8 euros (hors frais envoi), commande ou renseignements:
IBG – MJC du Laü – 81 avenue du Loup – 64000 PAU –
Tél. : 06 22 11 67 43 – ibg.secretariat@orange.fr
Enta escouta Hubert Lux dap Radio Pais:
Per Sagòrra e Magòrra#173 – Hubert Lux (Lembeye – Biarn)
