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Catégorie : Actualités et communiqués
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PARLA BEROY EN BIARNES
Pays de Nay : un ouvrage en béarnais

« Parla beroy dou Pèys de Nay » suscite des vocations de prosateurs et de poètes. (Maurice Triep)
Les élèves des cours de béarnais de « Parla beroy à Nay » ont bien travaillé. « Escriuts biarnés dou Pèys de Nay » vient de sortir, un volume de 153 pages où 18 d’entre eux ont signé récits en prose ou poésie témoignant de la maîtrise de la langue et d’une inspiration affirmée.
Pour les accompagner, quelques noms connus : Roger Larrouy (Yantin dou Chapelot), Maurice Lanot (Lou Moulié de Houn Barrade, l’historien Jean-Baptiste Laborde et quelques autres figures illustres forment une escorte qui fait honneur à cette relève. La Communauté de Communes du Pays de Nay et l’Institut Béarnais et Gascon ont accordé leur label à l’ouvrage qui atteste l’ancrage de la langue béarnaise dans un terroir où elle représente un patrimoine identitaire.
On peut se procurer « Escriuts biarnés dou Pèys de Nay » auprès de Jeannette Capdevielle, tel 05 59 61 17 80.
Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/07/08/un-ouvrage-en-bearnais,1140830.php
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In Memoriam (hommage à Jacqueline Hourcau par Alexis Arette)
C’est une page de grâce , de talent et d’élégance qui vient de se tourner en Béarn, avec le départ de Jacqueline Hourcau, et nous aurons été nombreux, parmi les acteurs de Siros, à ressentir en nous comme un écho de la plainte de Despourrins :
« De la plus charmante anesquéte, pastous bienet-mé counsoula ! »
Certes nombreux sont les visages disparus qui nous restent chers, dans cette épopée de la Renaissance Béarnaise, mais jacqueline apparut parmi nous comme l’assomption de ce que nous avions tenté : Nous voulions faire s’exprimer la vérité de notre peuple : Elle y vint ajouter le sceau de la beauté !
Le « Cuyala d’Aussaù » dont elle menait les chansons, mais aussi les danses avec l’incomparable jean Gavin, avait été, dès le début, la pierre d’angle du Festival, et jamais ne fut plus vraie la fameuse devise : « Biarn e Aùssaù : Bibe la baque ! ».Dans un Béarn qui se laissait gagner par l’oubli, ce fut la vieille terre , sanctuaire de la tradition conservée, qui vint réveiller nos fiertés assoupies, et la volonté de reconquérir un certain nombre de libertés qui nous faisaient autrefois : « Mestés à case » ! Mais dans ce combat, le Cuyala ,avec les vestes rouges de ses garçons, les capulets et les châles somptueux de ses filles, se présentait comme un florilège émouvant ,et les instruments de Lou Poueyou et Passimourt, faisaient vibrer dans l’âme Béarnaise, des cordes qui ne demandaient qu’a résonner pour des chants nouveaux… Bielle nous faisait revivre l’instant magique d’un peuple rassemblé, mais Jacqueline était au centre de la magie, qui sans elle n’eut pas eu cette intensité..
Nous nous souvenons tous de ce Festival où, après la prestation de son groupe, elle s’avança toute menue sur la scène, dénouant sa chevelure blonde pour nous chanter l’amour avec « Yane Marie s’en ey bachade… », un chant pudique et passionné, par lequel la magie atteignit son point indépassable : La Mélusine que l’on voit gravée sur un vieux fronton de la vallée et dans le bénitier de l’Eglise de Laruns, reprenait vie et nous était rendue ! C’était la fée de notre terre qui s’avançait vers nous, et le cristal de sa voix retombait sur notre peuple comme une cascade de tendresse et de bonheur : Le Béarn en était comme ondoyé pour une nouvelle naissance ! Les combats de ma vie et de mes guerres m’ont fait connaître des émotions très fortes, mais jamais je n’ai éprouvé un pareil sentiment de plénitude, que dans cette féérie, qui un instant, nous projeta hors du temps et de l’espace, vers l’ailleurs.
Comment Jacqueline, pourtant de tradition française, avait-elle pu à ce point s’assimiler à cette terre, au point d’en devenir l’ incarnation ? C’est un mystère qui touche à celui de l’amour. Et je crois pouvoir dire qu’autant qu’elle a aimé et servi les gens de sa vallée, nous avons été, nous les hommes de Siros, avec toutes les distances qu’impose le respect et l’admiration, un peu amoureux de jacqueline, comme on est amoureux d’une perfection que l’on est loin d’atteindre ! Elle était à la fois « notre », et différente par sa façon d’être, par son apparente fragilité qui cachait une énergie sans faille, et par ses yeux dont le bleu pouvait devenir si profond !Ardente et douce, soucieuse et gaie, portant la fleur du rêve dans sa matérialité, elle fut un instant la reine et la fée, d’une fête qui semblait réinventer l’avenir…
Jacqueline si vivante dans l’espérance qui nous anima, tu reste vivante dans une affection qui tremble au bord de nos larmes, vivante dans ce monde d’amitié qui nous réunissait, vivante dans nos cœurs, comme nous te savons vivante dans la source qui te donna la gentillesse, la grâce et la beauté. Et comme nous t’avons aimée quant tu fus parmi nous, nous continuons à t’aimer dans l’espérance de l’invisible qui nous rassemblera dans un chant infini à la fin du voyage.Alexis Arette
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PARLA BEROY A NAY
Nay : Parla Beroy, des élèves assidus et appliqués

De nouveaux élèves sont arrivés cette année. (Maurice Triep)
Les cours de béarnais de Parla Beroy étant calqués sur le calendrier scolaire, la trentaine d’élèves ont eux aussi fêté les vacances de Noël autour d’une table bien garnie. Le président Pierre Cazenave et son assistante Jeannette Capdevielle les ont félicités pour leur assiduité et remercié Claude Reyna pour la qualité et le côté convivial qu’il donne à son enseignement.
La chose se sait car de nouveaux élèves sont arrivés depuis la rentrée. Les prix obtenus par certains d’entre eux aux derniers Jeux floraux de l’Institut Béarnais et Gascon ont témoigné des progrès accomplis et de l’encouragement ainsi donné au maintien et à la vitalité de la langue béarnaise. Les cours reprendront à la rentrée chaque mardi et mercredi de 18 h à 19 h 30 au foyer restaurant municipal de la rue des Pyrénées.
source: LA REPUBLIQUE DES PYRENEES du 2/01/2013.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr
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Yocs Flouraus 2012 – Le Palmarès
Lous nabeths diploumats dous Yocs Flouràus 2012
Lou palmarès 2012
Purmè Prèts de Pouesie:
Lou Pupliè per Jean Lignacq
Purmè Prèts de Prose:
Lou tesau au pè de l’arcoulan e La leyénde dou cot rouy per Eliane Capdevielle
Purmè Prèts de la categorie « Escoute-co »:
Ûe pou blue per Jean-Albert Larousse
Purmè Prèts de la categorie « Ta arride »:
Lou cantique per Pierre Lagarrue
Purmè Prèts dous Coùntes:
Lou saunéy dous trés petits cassous per André Cazenave
Purmè Prèts de la categorie « Testimonis »:
Ûe semmane de yulhét per Gérard Lacrampe
Purmè Prèts de la categorie « Lou Téms qui passe »:
Lou Luy de Bearn de Laurent Camguilhem







