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Catégorie : Linguistique
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CONFERENCES BIZANOS
20ème ANNIVERSAIRE DE L’IBG
CONFERENCES à BIZANOS le 28.05.2022



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Le devenir du -a féminin dans l’écrit gascon et béarnais
Une étude approfondie du « devenir du -a féminin en gascon » dans l’ensemble du domaine et depuis les premiers écrits
Par Jean Lafitte, docteur en sciences du langage.
Résumé
Introduite en Béarn à partir de 1960 par la mouvance occitaniste, la graphie en a des finales
féminines traditionnellement notée par e fait toujours débat. Cette étude voudrait apporter
un éclairage global de ce problème, tant dans l’espace gascon qu’à travers les siècles.
Les écrits du passé témoignent de prononciations en [ǝ] dès avant 1200, mais aussi du
maintien de prononciations en [a] bien plus tardif qu’on ne le pense, et de ce qu’en de nombreux
lieux celles en [o] d’aujourd’hui ont été précédées d’une phase en [ǝ] insoupçonnée, au
point que sa notation par e fut sentie, dès le XVIe s.,comme une spécificité du gascon.Pour lire l’article en entier cliquer sur le lien suivant:
Le devenir du -a féminin en gascon

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La thèse de Jean Lafitte : Situation sociolinguistique et écriture du gascon aujourd’hui
Jean Lafitte a été administrateur et juriste dans l’Armée de l’Air et a achevé sa carrière en 1988 comme colonel et directeur des services juridiques d’un important établissement public. Il s’est dès lors consacré à l’enseignement bénévole du gascon à des adultes et à l’approfondissement de la connaissance qu’il en avait. Cela l’a conduit d’abord à lancer des cahiers de linguistique et lexicographie gasconnes Ligam-DiGaM qui en sont à leur 15ème année, puis à faire valider ses travaux par l’Université en préparant une thèse : «Situation sociolinguistique et écriture du gascon aujourd’hui ». Sa soutenance lui a valu grade de Docteur en sciences du langage, avec mention très honorable et les félicitations du Jury. Outre ses cahiers Ligam-DiGaM, il a publié en 1988 une réédition du Dictionnaire béarnais ancien et moderne de Vastin Lespy, enrichi d’un milliers de notes qui font autorité; ou récemment, le livre Langues d’oc, langues de France, ou La langue d’oc ou leS langueS d’oc en collaboration avec Guilhem Pépin. Il s’emploie aussi, par des articles notamment, à faire connaitre la réalité scientifique de la langue béarnaise et gasconne et redresser ainsi bien des idées reçues. Il assure des cours de gascon à Paris à la Maison de l’Aquitaine.
Pour lire ou télécharger gratuitement les deux tomes de la thèse, cliquez sur les liens ci-dessous :
TOME 1 cliquer sur le lien:
http://fr.calameo.com/books/0033257738f780cda71ec
TOME 2 cliquer sur le lien:
http://fr.calameo.com/read/0033257734d44c927dbc9
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MANIFESTE POUR LA RECONNAISSANCE DU BEARNAIS ET DU GASCON
MANIFESTE
En suspens depuis plusieurs années dans l’attente d’une révision constitutionnelle qui jamais ne vient, le destin des langues dites régionales ou, mieux, minoritaires, va peut-être se jouer dans les mois à venir.
Les langues minoritaires historiques ne menacent ni le français ni la France. Le vrai danger est dans leur reconnaissance chichement mesurée et même, dans certains cas, dans une hostilité qui frise l’interdiction. Il fut un temps où l’on clamait paradoxalement, mais non sans raison profonde, qu’il était « interdit d’interdire ».
On devrait estimer, respecter, aimer de près ou de loin des langues qui se parlent et qui s’écrivent en France depuis des siècles. Elles font effectivement partie du patrimoine national (Article 75-1 de la Constitution), donc de son histoire millénaire. Les nier, c’est non seulement renier cette histoire, mais s’inscrire en marge de la Constitution. Les reconnaître pleinement et les soutenir est, à nos yeux, un devoir national.
Région Aquitaine : le cas du béarnais et du gascon
Il existerait en France métropolitaine une vingtaine de langues régionales au sens courant du terme. L’incertitude quant à leur nombre exact tient en partie au décompte des langues méridionales, dites aussi « langues d’oc » — l’appellation, que l’on doit à Dante, est lourde d’ambiguïté —, par opposition aux langues du nord, ou « langues d’oïl ».
Le débat peut être résumé de manière simple : les langues du sud de la France forment-elles une seule langue, quel que soit le nom qu’on donne à celle-ci, ou bien doivent-elles être reconnues pour ce qu’elles sont réellement, chacune avec sa spécificité linguistique et territoriale ? Elles le sont en principe dans la liste établie par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF) en 1999.
Toutefois, le béarnais et le gascon n’y sont pas correctement représentés, du fait de leur inclusion sous la dénomination « langue d’oc ou occitan » (expression utilisée par la DGLFLF). Les conséquences peuvent en être graves à terme. Elles le sont actuellement, si l’on en juge d’après les pratiques dans la région Aquitaine à tous les niveaux. Ces pratiques sont largement discriminatoires à l’égard du béarnais et du gascon, qui ne sont pas soutenus comme ils devraient l’être s’ils étaient traités séparément en tant que langues — et, partant, en tant que cultures — structurellement autonomes.
Cette situation n’est pas acceptable du point de vue historique. Par exemple, dans l’ensemble gascon, le béarnais est écrit depuis le XIe siècle. Au Moyen Âge, c’est la langue officielle d’un État souverain, utilisée comme modèle par ses voisins. Largement employée à l’écrit, y compris dans certains documents administratifs, jusqu’à la Révolution, le béarnais a été parlé dans les campagnes, partiellement dans les villes, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, et même dans les années 80-90, selon certaines enquêtes.
Cette situation n’est pas acceptable du point de vue linguistique. Depuis le milieu du XIXe siècle, linguistes et sociologues (cf. Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire, 1982) reconnaissent que le béarnais, et plus généralement le gascon, est non seulement une langue romane autonome, au sens génétique du terme, héritière d’un substrat aquitain très ancien, mais aussi une langue à part entière par l’ensemble de ses traits définitoires (phonétiques, lexicaux, morphologiques et surtout syntaxiques), qui la différencient, par exemple, du languedocien et du provençal. Tout parler structuré servant à l’expression culturelle de la pensée et de l’affectivité est une langue.
Pour ce qui est de la spécificité du béarnais et du gascon, il n‘est que de se plonger dans la lecture de ce chef-d’œuvre de Simin Palay qu’est le Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes dont on célèbre cette année le 80e anniversaire (Marrimpouey, Pau, 1932), réédité depuis 1961 par le Centre National de la Recherche Scientifique.
Voilà pourquoi, nous, linguistes, sociolinguistes et historiens soussignés, demandons instamment à toutes les femmes et à tous les hommes politiques de veiller à faire inscrire séparément le béarnais et le gascon dans la liste des langues de France établie par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France
Liste des universitaires signataires du Manifeste
Marie-Stéphane BOURJAC (Université du Sud, Toulon-Var), Jean-Claude CHEVALIER (Université de Paris 8), Raphaëlle COSTA de BEAUREGARD (Université de Toulouse II), Christian DESPLAT (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Ahmed EL KALADI (Université d’Artois, Arras), Claude HAGÈGE (Collège de France), Hassan HAMZÉ (Université Lumière, Lyon II), André JOLY (Université de Paris-Sorbonne), Georges KLEIBER (Université de Strasbourg II), Danielle LEEMAN (Université de Paris-Nanterre), Robert MARTIN (Institut, Académie des Inscriptions et Belles Lettres), Bernard MOREUX (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Frank NEVEU (Université de Paris-Sorbonne), Dairine NI CHEALLAIGH (Université du Sud, Toulon-Var), Bernard POTTIER (Institut, Académie des Inscriptions et Belles Lettres), Sylviane RÉMY- GIRAUD (Université Lumière, Lyon II), Alain REY (Les Éditions Le Robert), Mario ROSSI (Université d’Aix-Marseille), Daniel ROULLAND (Université de Rennes II), Pierrette VACHON-LHEUREUX (Université Laval, Québec), Henriette WALTER (Université de Rennes II ; École Pratique des Hautes Études, Paris)
Liste des élus signataires du Manifeste (première campagne de signatures arrêtée le 11 novembre 2011)
Maires et/ou adjoints de :
Amou, Angaïs, Araujuzon, Aren, Arudy, Asaux, Audaux, Aydius, Baleix, Bastanès, Bescat, Bielle, Billères-en-Ossau, Bizanos, Boeil Bezing, Bosdarros, Buzy, Castenau-Camblong, Charre, Coarraze, Gelos, Géronce, Géus d’Oloron, Gurs, Haut de Bosdarros, Igon, Jurançon, Laas, Laroin, Lay-Lamidou, Ledeuix, Lagos, Lescar, Lichos, Lourdios-Ichère, Louvie- Juzon, Luccaré, Lucq-de-Béarn, Malaussane, Meritein, Moumour, Mourenx, Nabas, Navarrenx, Ogenne-Camptort, Orin, Pardies, Pardies- Pietat, Poéy d’Oloron, Préchacq-Josbaigt, Rébénacq, Rivehaute, Sainte- Coulome, Saint-Goin, Saint-Laurent-Bretagne, Sauveterre, Sedzère, Serres- Morlaas, Sévignacq-Meyracq, TaronConseillers généraux de :
Arzacq, Jurançon, Laruns, Lescar, Navarrenx, Nay-Est, Nay-Ouest, Oloron-Est, Oloron-Ouest, Pau-SudConseillers généraux de :
Arzacq, Jurançon, Laruns, Lescar, Navarrenx, Nay-Est, Nay-Ouest, Oloron-Est, Oloron-Ouest, Pau-SudDéputés des Pyrénées-Atlantiques :
David Habib, Jean Lassalle, André Mariette (suppléant)Députés des Pyrénées-Atlantiques :
David Habib, Jean Lassalle, André Mariette (suppléant)Nous adressons nos vifs remerciements à tous ceux qui ont participé à la collecte des signatures et témoignons en particulier notre reconnaissance envers Pierre Bidau et Maurice Triep-Capdeville (président de l’Institut Béarnais et Gascon) pour leur constant soutien.
Pour lire l’intégralité du volume:
Langues et cultures régionales de France : Béarn et Gascogne (I) 66 | 2012
Sous la direction de André Joly et Jean-Marie Puyau
https://ml.revues.org/279
André Joly © Modèles Linguistiques
novembre 2012
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Poésies béarnaises
http://rimes.sayous.me/
Auteurs et amateurs de poésie, vous disposez d’un site de rimes mis en par Léopold Sayous qui vous permettra de travailler vos plumes pour les prochains Yocs Flouraus ou juste pour le plaisir des mots…
http://rimes.sayous.me/
Accès direct en cliquant sur le lien rouge au-dessus

Léopold Sayous, étudiant béarnais de Centrale Supélec. -
PARLA BIARNES
NOUVELLE PARUTION


COMMANDER: PRIX PUBLIC 2 EUROS
IBG – MJC DU LAU – 81, Avenue du Loup.- 64 000 PAU
ibg.secretariat@orange.fr
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DICTIONNAIRE GASCON
Notre ami Jean-Louis Massourre vient de nous faire parvenir son dernier ouvrage très amicalement dédicacé sur le gascon des vallées de Luz, de Barèges et de Gavarnie.
Un ouvrage remarquable qui redonne à la langue gasconne ses lettres de noblesse!
Le livre est disponible en commande (265 pages – 25.50 euros+port)

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Du gascon…
Adichat à toutes e à touts!En 1989, paraissait le MEMENTO GRAMMATICAL DU GASCON.Les auteurs J.-P. Birabent et Jean Salles-Loustau rédigeaient une page d’introduction au sujet du gascon et de ses particularités au sein de: « l’ensemble linguistique occitano-roman (les pays de langue d’oc) ». J’ai noté cet extrait (p12):« La Catalogne ayant connu à l’époque moderne une évolution particulière, ce sont des considérations extra-linguistiques qui font actuellement réserver le nom d’occitan à la langue des pays qui s’étendent de l’Atlantique aux Alpes et des Pyrénées au Massif Central. »Des considérations extra-linguistiques, on ne saurait être plus clair même si ces considérations ne sont pas précisées…Amistats e boû die a boste!Eth Baretounés -
COLLOQUE ARAGON-BEARN
Aragon et Béarn, deux passés très liés
À l’initiative de la revue « Modèles linguistiques », avec la collaboration de l’Institut Béarnais et Gascon et du Cercle Historique de l’Arribère, un colloque a réuni pendant deux jours, les 17 et 18 juillet, à Navarrenx, des spécialistes qui étudient les liens entre les langues béarnaise, gasconne et aragonaise.
http://www.sudouest.fr/2015/07/25/aragon-et-bearn-deux-passes-tres-lies-2079173-4310.php
Pour lire l’article cliquer sur le lien en rouge

Participants béarnais et aragonais Photo Sud-Ouest J. S. -
Du verbe « poupa »
ETUDE DE LA LANGUE
Sens métaphorique du verbe « poupa »
Article en ligne: cliquer sur le lien:
« poupa la loéngue »
Fichier pdf (2 pages)


