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AMASSADE YENERAU DE POMPS
« La langue béarnaise n’a pas besoin de traduction simultanée pour être comprise. Elle se parle comme elle s’écrit. » Ainsi voit-on les choses à l’Institut Béarnais et Gascon qui a tenu samedi son Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire à la salle communale de Pomps où l’accueil du maire Claude Fourquet a été très apprécié.
Cette précision d’ordre sémantique trouve désormais sa traduction dans l’article 4 des statuts de l’IBG datant de 2002, lesquels ont fait l’objet d’un toilettage. La nouvelle rédaction votée par l’Assemblée stipule que « la graphie patrimoniale, béarnaise et gasconne utilisée et diffusée par l’IBG, établie par Vastin Lespy, Simin Palay et l’Escole Gastoû Febus est utilisée en dehors de tout autre système, notamment de type « néo-médiéval languedocien. »
Le Président Maurice Triep-Capdeville a décrit la situation de l’association par rapport aux collectivités locales. »Le Conseil Régional nous ignore totalement malgré nos courriers, même chose pour la ville de Pau. Seul, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques tient compte de notre activité par le biais d’une subvention de 20 000 euros coupée en deux depuis que nous avons contesté au Tribunal Administratif son choix de la seule graphie « classique (occitan) » comme moyen de communication ou de promotion. Merci aux élus Béarnais qui nous soutiennent malgré tout. » Il a poursuivi son propos par une réflexion sur l’avenir des langues régionales que l’on parle de moins en moins en famille et au dehors, faisant face à l’envahissement des nouveaux moyens de communication anglicisés à souhait et utilisés par les jeunes générations. » Les millions d’euros dépensés par les pouvoirs publics pour un enseignement scolaire des langues régionales donnent des résultats peu en rapport avec l’argent dépensé. Nous devons maintenir ou éveiller autrement l’intérêt du jeune public par une sensibilisation à notre patrimoine qui se manifeste dans des expressions culturelles et une pédagogie de l’environnement nourrie par les noms de lieux, patronymes, professions et coutumes des Pays de Béarn et de Gascogne. »
Le Secrétaire Bernard Coustalat a détaillé le bilan d’activités 2013. Mise en place par l’universitaire André Joly d’un Conseil Scientifique, participations à des salons du livre, éditions d’ouvrages, partenariat avec les associations Biarn Toustém, le CHAR de Navarrenx, Mémoire et Patrimoine de la vallée d’Ossau, Gan Mémoire et Patrimoine, De l’Ossau à Kathadin, Les Amis du Musée d’Ossau d’Arudy. » Les Jeux Floraux 2013 ont suscité 41 textes écrits par 28 auteurs. Nous les publions intégralement sur notre « Letre » trimestrielle et nos autres publications sans nous contenter d’en faire seulement état. » Autres informations, enregistrement de « Aulouroû y Biarn », choix par les organisateurs du Festival de Siros des seuls symboles et graphie béarnais, avancement de la rédaction du dictionnaire français-béarnais et remerciements à la Communauté de Communes de Lembeye pour le versement d’une subvention de 500 euros à cet effet, développement du site de l’IBG et enfin Cantères de Gan. Bernard Coustalat a achevé son rapport en signalant que la Communauté d’Agglomération de Pau avait alloué en 2013 une subvention de 130 000 euros pour un certain carnaval, rejetant en même temps une demande bien plus modeste faite par notre association tout aussi béarnaise. »
Le rapport financier établi par Marc Arette a fait état d’une trésorerie permettant de continuer l’ action de l’IBG pour l’année 2014. « Suite à la diminution de la subvention du Conseil Général nos recettes générales ont baissé de 25% alors que sans cela nos ressources seraient restées stables. La « langue occitane » bénéficie grâce à la Région de plus de 1 500 000 euros de subventions, plus les salaires des enseignants. Il a été décidé par l’Assemblée de porter l’adhésion annuelle à 12 euros.
Mis aux voix, les trois rapports ont été adoptés par l’Assemblée qui a ensuite partagé le verre de l’amitié offert par la Commune, suivi d’un repas agrémenté de chants béarnais en souvenir de Georges Bourdalès, notre ami Gascon de Came récemment disparu…
En Daban!
Le Président de l’IBG.
Maurice Triep-Capdeville
ps: Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire du samedi 5 juillet 2014.
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LOU CADDÈT
LOU CADDÈT
Que-m en apercebouy prou de boune ore, quoan coumencèy d’ana ta l’escole : lous de qui rencountràbi nou sabèn pas trop qui èri. Enta-m dìs? quàuqu’arré, que-m espiaben en me disén : « E hòu caddèt ! ». Que-m rendouy coùmpt? qu’èrem numerous à esta aperats « caddèts » !
Que boulè dis? ? Qu’at couprengouy méy tart quoan entenouy à parla d’eretès. Eth eretè de la maysoû, qu’ère éth de qui seré mèst? û die. Aquét que calè qu’estoùss? proutedyat, qu’aboùss? tou ço qui-u haré besougn enta representa coum cau lou soû oustau. Lous caddèts que-s abèn à da boyes enta-s at bira coum poudoùss?n.
Toutû quàuqu?s-ûs que soun estats celèbr?s. Qui nou-s soubié de « Cadet Rousselle » ? Més que-n y a abut hères d’àut?s caddèts. Permou que lou caddèt qu’abè à cerca enta-s gagna la bioque. Quàuqu?s-ûs que partiben enta esta souldats, yandarmes, reyéns ou curès. Be-n an dit causes sus lous « Caddèts de Gascougne » dap d’Artagnan, Athos, Porthos e Aramis au téms de Moussu de Tréville e sus Cyrano de Bergerac!
Brab? moùnd?, qu’ém touts oéy, lous caddèts e eretès de Dumas e de Rostand !
Fortanè de Lascu
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AUROST ENTA L’AMIC GEORGES
AUROST
Enta Georges Bourdalés, l’amic…
Lou grâ que déu mouri-s enta pourta seménce !
Qu’at a dit que y a dus mile ans, lou qui sabè !
E Pilate, qui héns aquét téms goubernè,
Que hé cara, dap la Paraule, l’Inoucénce !E desempuch, qu’abém subit aquét mau-dat
Qui bién pipauteya lou roumén dap l’irague…
Lou desespè que miace e lou mau que nse plague,
Més que cau lou helè que sì? masedat !E lou qui sap ana-n, chéns û pléc de figure,
E qui, dou crèbe-co, sap estuya lou mau,
En da couràdy? à touts, que hè tout ço qui cau !
E la force d’ana de drét que l’assegure !Georges, qu’ères û debanciè de touts aquéts !
E que sabès presti coum de boune harîe,
La gauyou, coum en sus dou pâ de cade die,
La hourneyade de croustades e couquéts !Yaméy lou bouridé qui hè lheba la paste
Nou s’eslè dou beré de la mechancetat !
B’èren yùst?s lous mouts doun abès eretat !
E quin aurén plagut au mouliè de Barbaste !Enta nousauts, lous mouts qui sabès arrounça,
Qu’èren coum esquiroûs de mules de Gascougne !
D’aquéts mouts arridéns qui n’abèn pas bergougne,
Chéns mau-parla, b’abès beroy lou sabé-ha !Pourta drin de bounur dap sounqu’ûe arridère,
Aquére caritat n’éy pas balhade à touts !
E ta poùd? enclaba drin d’array héns lous mouts,
Que cau sabé d’abor abisa la lugrère !Lous mouts pesans, qu’éy sounqu’atau qui bàdin lèst?s !
Lous toûs, qu’aberén dit que dansaben lous sauts !
Atau, en te trufa bèt cop dous balahauts,
En bèt se degaya, qu’ères badut û Mèst? !O quin se bas manca ! D’at dìs?, qu’éy arré !
Pourtan, qu’at sabém plâ : lou grâ que cau que càdi?
Enta qu’à l’endebat gnàut? tire que bàdi? !
Quin autémen, lou téms de garbe bieneré ?Maugrat que nse hidém à la boune seménce,
Segu, qu’abém degrèu… Més you que créy toutû,
Qu’ès oun soun lous baléns, e qu’enta recoumpénse,
Lou Boun Diu qui t’aymè que se-n arrit dap tu…Alexis.
À Moumas, lou 5 d’Abriu 2014








